Très heureuse de partager ce moment à l'hôpital de Barcelonnette, avec Monsieur le Préfet des Alpes de Haute Provence , Marc CHAPPUIS, mais aussi Dahalani M'HOUMADI, Sous-Préfet de Barcelonnette, et l'ensemble des autorités civiles et militaires pour honorer Monsieur Lucien LAURENT, 102 ans, l'un de nos anciens résistants.
Nous avons été accueilli par Pascal PIN, Directeur de l'Hôpital Pierre GROUES de Barcelonnette.
Il a été remis à Mr LAURENT la médaille "Mémoire et Solidarité" de l'ONaCVG.
Discours de Mr Le Préfet
.. Lucien LAURENT se met à la disposition des chefs militaires et civils de l’ORA-UBAYE en mars 1943.
Il rejoint le maquis de la Pare puis le maquis de Laverq entre juin 1944 et octobre 1944.
Le 9 juin 1944, il participe aux combats du Pas de la Tour (au Lauzet) sous les ordres du Capitaine LORRAIN (de la famille LIPMANN) lors de l’arrivée des troupes allemandes venues de Gap, appuyées par des armes lourdes, qui espéraient reprendre le combat avec ses garnisons dont ils n’avaient plus de nouvelles ; Le bilan sera lourd : Pour les pertes alliées, il y aura 2 tués et 5 blessés. Au niveau des pertes ennemies, ce sera environ 60 personnes décédées.
De juin à août 1944, il participe à des missions de reconnaissance et de patrouilles dans le secteur du Lauzet.
Du 20 août au 15 octobre 1944, affecté à la 6ème compagnie du Bataillon Bureau, c’est dans le secteur de Restefond, qu'il participe à toutes les missions et combats offensifs et défensifs de cette compagnie (les Fourches – Les Saynes – Grange Commune). Là aussi, ce seront :
* 3 tués et 5 blessés, pour les pertes alliées
* Une dizaine de tués, 2 blessés et plusieurs prisonniers du côté ennemie.
Le 15 octobre 1944, Lucien LAURENT, est démobilisé et regagne ses terres Ubayennes où il a toujours vécu.
Merci Lucien, pour cet admirable parcours. Vous êtes allé vous battre, sans peur, pour défendre un idéal, un rêve de liberté, comme beaucoup de soldats, c’est un tel engagement, au prix de leur vie pour certains de vos camarades, qu’il ne faut jamais oublier leurs sacrifices.
Pour se construire, allez de l’avant, pour notre avenir, il faut connaître notre passé et surtout en être profondément reconnaissant.
